« Les sondages de l’hiver ne font pas l’élection du printemps… »

« Les sondages de l’hiver ne font pas l’élection du printemps… »

« Les sondages de l’hiver ne font pas l’élection du printemps…»

Le sondage Ipsos – Sopra Steria pour France Info, France Bleu et La Provence, paru ce jour, montre des résultats qui ne cessent de surprendre les connaisseurs de la vie politique marseillaise.

Un échantillon de 605 personnes a été interrogé.

À Marseille, ce sont 500 000 personnes qui sont inscrites sur les listes électorales. En 2014, lors des dernières élections municipales, environ 250 000 personnes ont voté.

605 personnes interrogées sur 250 000 votants… Soit 0,25% des votants et 0,12% des inscrits. 99,88% des Marseillais n’ont donc pas été sondés.

De plus, il faut rappeler que l’élection municipale à Marseille est singulière puisque l’on vote par secteur. À Marseille, ce n’est pas une élection mais huit.

Environ 60 personnes ont été interrogées sur le 3e secteur, les 4e et 5e arrondissements que je connais par coeur. En 2014, les fameux sondages montraient que ma candidature était annoncée 15 points derrière celle de la ministre Marie-Arlette Carlotti, à la même période de l’année. Puis, avec Marine Pustorino, nous avons gagné avec 17 points d’avance. Un différentiel de 32 points en quelques semaines.

En politique, seul le terrain parle et les sondages ne font jamais une élection.

Alors que la campagne n’a pas commencé, alors que les têtes de liste et les colistiers par secteur n’ont pas été présentés, alors que les programmes n’ont pas été diffusés, on nous explique deux mois avant le scrutin pour qui vont voter les gens. C’est absurde.

Les sondages de l’hiver ne font pas l’élection du printemps.

Laissons la démocratie locale vivre. Ne volons pas l’élection aux Marseillais et aux Marseillais.

Comme d’habitude, la campagne est un moment de vérité. Pleine de surprises.

Eh bien nous en serons une !

Pour ma part, je vais continuer de rencontrer les Marseillais, de les écouter. En combattant les extrêmes et le système. 15 000 personnes ont déjà librement signé notre comité de soutien.

15000, pas 605.

Nous devons aux Marseillaises et aux Marseillais un temps démocratique digne de leurs attentes. La dignité, la vérité, l’humilité et la détermination, voilà ce qui me guide.

Bruno Gilles