Vœux 2020 à la Presse

Vœux 2020 à la Presse

CONFÉRENCE DE PRESSE
VŒUX de BRUNO GILLES A LA PRESSE

LUNDI 13 JANVIER 2020

A l’aube de cette nouvelle année, permettez-moi de vous adresser mes vœux les plus chaleureux. Que celle-ci apporte à chacune et à chacun les satisfactions et le bonheur espérés. Et surtout la santé.
Que 2020 réponde également aux attentes des Marseillaises et des Marseillais.

Vous le savez, c’est avec le coeur lourd que nous commençons cette année. La disparition soudaine de mon ami Richard Ghevontian a été un grand choc vendredi.
C’était aussi depuis plusieurs mois notre expert en nouvelle gouvernance et éthique. Ses travaux, ses réflexions, ont beaucoup apporté à mon projet participatif.
Nous allons poursuivre son oeuvre, et être dignes de ce qu’il nous a apporté.

2020.
Mars 2020.
15 et 22 mars 2020.
Le décompte a commencé.

Dans deux mois et deux jours, les électeurs marseillais vont voter pour le premier tour. Ils auront face à eux des candidats qui auront présenté leur programme, déposé leurs listes. Et défendu une certaine vision pour Marseille.
Pour les Marseillaises et les Marseillais.

Je suis entré en campagne il y a maintenant 16 mois, le 13 septembre 2018. Depuis, je n’ai cessé de rencontrer la population de Marseille. Le peuple de Marseille, devrais-je dire.

Pourquoi me suis-je lancé avec cette détermination qui va grandissante ?

Je ne pense pas qu’on veuille être maire de Marseille parce qu’on estime, comme un héritier, comme un successeur, que c’est son tour.

Je ne pense pas qu’on veuille être maire de Marseille, le maire de la 2e ville de France, parce qu’on a seulement le goût du pouvoir.

Je veux être maire de Marseille, maire de tous les Marseillais, pour bien d’autres raisons.

Je veux être maire de Marseille pour que les choses qui ne marchent pas aujourd’hui pour les Marseillais, les entrepreneurs, les visiteurs aussi, fonctionnent dans 6 ans.

Je veux être Maire pour que les Marseillais vivent dans une ville apaisée, ambitieuse.

Je veux être Maire de Marseille pour faire de Marseille une ville résolument tournée vers le progrès et en phase avec notre époque.

Je veux être Maire de Marseille pour que dans 6 ans, Les Marseillais soient fiers d’êtres Marseillais. Pour qu’ils respectent leur ville.

Je veux être Maire des Marseillais pour que l’on y vive mieux.

Je veux être Maire de Marseille pour faire de Marseille une ville résolument tournée vers le progrès

Je veux aussi être le Maire à plein temps pour Marseille. Un Maire exclusivement consacré aux affaires marseillaises. Je ne cesse de le répéter, Marseille a besoin d’un Maire qui donne tout son temps à Marseille.

Nous ne vivons pas dans une sous-préfecture.

Marseille, c’est la 2e Ville de France. Avec des problématiques fortes et des enjeux cruciaux. Vous le savez comme moi, vous qui racontez au quotidien cette ville si singulière.

C’est aussi la raison pour laquelle je dis qu’on ne peut pas être à la fois Maire de Marseille et président de la plus grande Métropole de France. Une ville endettée, une Métropole endettée : les deux collectivités ont évidemment besoin que l’on travaille de concert, comme avec la Région Sud et le Conseil départemental.

Mais que fera la présidente du Département s’il faut désigner un successeur à la va-vite?

Le Conseil départemental, c’est un budget de 2,5 milliards d’euros dont plus de la moitié consacré au social. Vous croyez sérieusement qu’on peut dire, comme ça, d’un claquement de doigts :
Tiens, ça va être toi, ou plutôt toi, ou alors toi qui va prendre la présidence???

Et l’autre grand défi à venir pour notre territoire, c’est bien sûr la fusion entre la Métropole et le Département: là encore, ce sont des procédures qu’on ne peut improviser ou réaliser sur le coin d’une table. C’est l’avenir de l’ensemble de notre territoire qui se joue et qui nécessite un investissement total. Là aussi un engagement à plein temps.

Alors oui, Marseille a besoin d’un Maire à plein temps, et c’est d’ailleurs le souhait des Marseillais. Souhait qui a été confirmé dans un sondage IFOP : 85% des Marseillais exigent un maire consacré aux affaires de la Ville.

Mon ami Renaud Muselier lui aussi tient ce même discours : nous avons tous les atouts pour que nous faisions réussir notre territoire. Il l’a redit vendredi lors de ses vœux à la presse. Il l’a montré à plusieurs reprises en tant que président de Région: nous pouvons travailler en complémentarité. Pour le Port, pour l’attractivité de notre ville, pour tant de domaines qui touchent Marseille.

Ce n’est pas aujourd’hui que je vais vous présenter globalement mon programme. D’ailleurs, la plupart des candidats à cette élection municipale veulent la même chose.

Connaissez-vous un candidat qui veuille une ville plus sale?
Une ville plus dangereuse?
Une ville avec plus d’embouteillages?
Une ville où va augmenter les impôts?
Évidemment, non.

Il y a bien sûr des divergences, mais en ce qui concerne les démocrates, la différence se fera sur l’éthique, sur la vérité. Sur la capacité à rassembler largement les talents. Et sur la fin définitive d’un système qui a fait peu de gagnants, toujours les mêmes, mais beaucoup de perdants.

Je veux être le maire des Marseillais pour qu’ils soient tous gagnants.

Je me refuse à maintenir un statu quo qui finalement ne convient à personne si ce n’est à une petite poignée de personnes.

La deuxième ville de France doit être guidée par un projet ambitieux et novateur, tant sur le plan du respect de l’environnement, de la sécurité que du logement, des écoles ou de l’attractivité.

Je veux en finir avec un système réprouvé de tous en plaçant la prochaine mandature sous le signe de l’éthique, de la transparence et de la démocratie participative. Pour, enfin, changer de cycle.

Pour redonner à mes concitoyens le goût de Marseille et la fierté d’être Marseillais, pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Pour nos enfants.

J’ai pris conscience, après deux événements marquants, de ma volonté profonde, intime d’être le Maire de Marseille et des Marseillais..

Bien sûr après ma greffe du coeur. Quelque chose a basculé en moi.

Je suis intimement convaincu que pour gérer cette ville et répondre aux attentes des habitants, il faut être capable de sortir de sa zone de confort. C’est ce qui s’est passé pour moi.

Et puis il y a bien sûr le terrible drame de la rue d’Aubagne, le 5 novembre 2018. Huit morts, des milliers de délogés dans Marseille et ce symbole d’une ville qui par certains aspects, derrière la carte postale, s’effondre.
Je sais tout ça.

Le maire que je veux être, c’est celui qui regardera en face les problèmes et les réglera.

Ce matin, vous êtes présents et je vous en remercie. Nous allons souvent nous croiser dans les semaines qui viennent.

Je sais à quel point la presse traverse une période difficile, chaotique parfois.

Je sais qu’on vous reproche tout et son contraire.

J’ai un profond respect pour votre métier, qui n’en est pas un finalement. Qui est bien plus qu’un simple métier. Il faut être passionné de la chose publique, passionné par les gens, les histoires, l’humain pour exercer cette profession à part.

Il ne faut pas compter ses heures, ne pas craindre la foudre de ses patrons, de ses lecteurs ou auditeurs ou téléspectateurs, et de nous, politiques!

Parfois, nous nous accrochons. Parfois, vous nous étrillez. Toujours, nous nous respectons.

Jamais je ne me permettrai d’intervenir sur un commentaire ou un choix éditorial.

Mais comme les politiques, les journalistes doivent respecter une certaine éthique. Des valeurs. L’honnêteté de la parole donnée.

C’est un pacte de confiance que je veux passer avec vous aujourd’hui. Le réaffirmer plus exactement, car entre nous, le lien respectueux et professionnel a toujours été présent.

« Les faits sont têtus, les commentaires sont libres », disait Beaumarchais.

Une citation qui doit servir de modèle à votre profession tellement nécessaire au bon déroulement de la démocratie.

Tout le monde a à gagner avec une presse indépendante, libre, courageuse, talentueuse, enquêtrice mais honnête.

Vous bien sûr, pour exercer votre profession aujourd’hui, malmenée en France bien sûr, mais aussi dans le monde.

Nous, élus, personnages publics, politiques : car le 4e pouvoir est finalement le ciment du bon fonctionnement de notre modèle républicain.

Et les citoyens, qui méritent d’être informés.

Pour faire des choix en conscience et en intelligence.

Nous sommes donc à 63 jours d’un élection cruciale pour Marseille et les Marseillais. Soit 90 720 minutes du Premier tour. Ca paraît beaucoup. Et pourtant…
Autant de moments que nous allons en grande partie partager ensemble.

Partager aussi avec celles et ceux qui sont de plus en plus nombreux à nous rejoindre dans cette campagne participative, au plus près des besoins des Marseillaises et des Marseillais.

Avant d’échanger avec vous et de répondre à vos questions, je voudrais vous présenter les deux porte-paroles de ma campagne.

Marine Pustorino, vous la connaissez déjà : maire de secteur des 4e et 5e arrondissements et Conseillère départementale, Marine fait partie des fidèles parmi les fidèles.

Laurent Camera vient de la société civile, c’est un entrepreneur, très investi pour notre ville. Merci Laurent de nous rejoindre et de travailler avec nous à la réussite de Marseille.

L’occasion pour moi de vous indiquer que chaque lundi nous vous inviterons à une conférence de presse thématique.

Je vous remercie de m’avoir écouté