Le 11 mai, enfin. Vous êtes très nombreux à avoir repris, ce matin, le chemin du travail. Sous une pluie battante.

Durant plusieurs semaines, vous étiez aussi nombreux à avoir assuré le suivi de la bonne marche de la ville pendant le confinement. Avec courage.

Aujourd’hui, vous ressentez sans doute des sentiments confus, ambivalents.
La joie de retourner vers une vie normale et la crainte pour vous et vos proches, vos amis, vos familles, vos collègues d’être confrontés au virus.

Nous avons collectivement traversé une épreuve inédite, anxiogène, inconnue, avec une privation de liberté parfois pénible. Et ce pour de jours meilleurs.

Nous n’avons pas été égaux face à cette difficulté. Je pense particulièrement aux personnes seules, aux plus fragiles. Je veux leur dire que collectivement nous serons à leurs côtés.

Je veux remercier celles et ceux qui ont affronté cette situation en travaillant tout au long du confinement : tous les personnels soignants bien sûr, qui ont été exemplaires, les personnels de sécurité dans leur ensemble. Les personnels dans les commerces, celles et ceux qui ont continué de ramasser nos poubelles, de nettoyer nos rues, d’assurer leurs missions pour le bien commun. Les personnels municipaux et des autres collectivités également.
Celles et ceux qui, par le télétravail, ont apporté leur pierre à l’édifice en protégeant les autres.

Que toutes et tous reçoivent ma gratitude et celle de l’ensemble des Marseillais.

Aujourd’hui, vous êtes donc nombreux à reprendre votre activité. Nous aspirons tous à retrouver une vie que l’on qualifie de normale.

Pour y parvenir rapidement et dans les conditions sanitaires les meilleures et les plus sûres, il nous faut impérativement respecter les gestes barrières préconisés par l’ensemble des experts.

Protégez-vous, soyez patients. Portez des masques, gardez de la distanciation physique, ne sortez que si vous en avez la nécessité.

Vous le savez, je suis resté mobilisé tout au long de cette crise sanitaire.

En tant que Sénateur, membre de la commission des Affaires sociales, bien sûr avec de très nombreuses auditions pour comprendre et anticiper. C’est le rôle du politique.

Marseille va avoir besoin, plus encore qu’avant, d’une vision moderne, avant-gardiste mais aussi de proximité.

Marseille va avoir besoin de marcher sur ces deux jambes : comprendre ce nouveau monde d’après la crise et protéger l’ensemble de la population pour que tout le monde réussisse à dépasser cet événement qui nous a tous, sans exception, affectés.
Économiquement, socialement, psychologiquement, nous allons devoir faire face à de nombreux défis.

Je veux y travailler avec vous, pour vous, pour une ville plus solidaire et plus sûre.

Je m’y attelle, passionnément, sérieusement.

Je reste à votre écoute, chers amis.

Bien fidèlement.