[ 14 février 2020 ] Mon interview dans le journal Libération

[ 14 février 2020 ] Mon interview dans le journal Libération

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Toutes les semaines, «Libé Marseille» soumet les candidats à un questionnaire de Proust revisité façon municipales et leur demande un selfie. Ce jeudi, c’est Bruno Gilles, candidat ex-LR, qui se prête au jeu.

Moi, maire de Marseille : Bruno Gilles
Toutes les semaines, «Libé Marseille» soumet les candidats à un questionnaire de Proust revisité façon municipales et leur demande un selfie. Aujourd’hui, c’est Bruno Gilles, sénateur LR ancien fidèle de Gaudin désormais candidat dissident, qui s’y colle.

Si vous étiez un tweet, comment vous présenteriez-vous (en 280 signes) ?
Bruno Gilles, minot de Marseille, quarante ans de vie politique. A travaillé avec les plus grands, dont Chirac et Sarko. A servi loyalement sa famille politique. Avant de s’affranchir de tous pour servir les Marseillais. Honnête, sérieux, humain, drôle. Un Marseillais pur jus !

Si vous étiez un quartier ou une rue de Marseille, lequel seriez-vous ?
Evidemment les Chutes-Lavie. J’y suis né, j’y vis toujours, avec ma femme et mes deux enfants. Et Paco le chien, le nouveau venu dans la famille ! Ma vie est indissociable de ce quartier.

Si vous étiez un Marseillais célèbre ?
Basile Boli, pour son rire énorme, son coup de tête en finale de la Champions League et le slogan qui a suivi : «A jamais les premiers !»

De quelle mesure de Jean-Claude Gaudin êtes-vous fier ?
Peut-être le tramway. Nous avons réalisé beaucoup de choses lors des deux premiers mandats. Le tramway a changé nombre de quartiers de Marseille, parmi lesquels le secteur dont j’étais alors le maire. Ce tramway a permis de modifier les habitudes des Marseillais.

Quelle est la pire mesure qu’il ait prise ?
Ne pas avoir mieux géré l’accueil des navires de croisière. Je suis convaincu que le maire doit être partie prenante du Conseil de surveillance du port. D’ailleurs, le maire doit être partie prenante de tout, auprès de l’Etat, de l’Europe. Et puis, bien sûr, la question de l’habitat insalubre. C’est une marque indélébile dans son bilan.

Si vous étiez une mesure de votre programme, laquelle choisiriez-vous ?
Celle de la nouvelle gouvernance. L’éthique, la transparence. La population a besoin de clarté. De vérité. Je veux des élus intègres. C’est la raison pour laquelle je veux être un maire à plein temps, sans autre mandat. Pour me consacrer exclusivement aux Marseillais et à Marseille.

Que comptez-vous faire sur le lieu des effondrements de la rue d’Aubagne ?
Je ne veux pas de dent creuse. Plutôt un immeuble social intergénérationnel avec, au rez-de-chaussée, une pension de famille pour accueillir les personnes en grande précarité. Et une plaque pour se souvenir de ce drame.

Si vous étiez un de vos adversaires dans cette campagne, lequel seriez-vous ?
Je serais Martine Vassal. Je ne me serais pas présentée aux municipales, au risque de tout perdre. J’aurais tenu ma parole initiale de soutenir Bruno Gilles. Je me serais concentrée sur mes présidences du département et de la métropole, et notamment sur la fusion des deux collectivités à venir. Un défi de taille pour notre territoire.

Si vous deviez symboliser votre campagne par une chanson, ce serait laquelle ?
Breakout, de Swing out sister. Ça me rappelle mes années 80, quand j’étais étudiant et prof de ski nautique et de voile. J’adore ! Ça me rend joyeux à chaque fois que je l’écoute.

En cas de triangulaire, si vous êtes en troisième position avec le RN devant vous, que feriez-vous ?
Cette élection est particulière. Il est probable que quatre, voire cinq candidats sur certains secteurs se retrouvent à «touche-touche». On se comptera tous au soir du premier tour, le 15 mars vers 22 heures. Si le troisième et le quatrième peuvent gagner, peut-être s’allieront-ils ?

Si vous étiez élu maire, que diriez-vous aux Marseillais juste après votre élection ?
Merci ! Rien ne se passe jamais comme prévu. Croyez en votre étoile ! A jamais les premiers ! Maintenant, au travail.

Quelle première mesure prendrez-vous si vous êtes élu maire ?
Dès le lendemain de mon élection, je ferai enlever les barrières autour de l’hôtel de ville. La mairie est devenue un bunker. Elle doit redevenir la maison des Marseillais.

Stéphanie Harounyan correspondante à Marseille